Opération Bambi

Le 17 juin, Cyril  a fait appel, pour la troisième année, à l’ASBL “Sauvons Bambi”. Dans quel but? Celui de protéger un maximum les petits animaux qui trouvent refuge dans les hautes herbes. Les animaux les plus en danger en période de fauche sont les jeunes faons. N’ayant pas les pattes encore assez solides pour fuir en cas de danger, leur mère les dépose dans les hautes herbes. N’ayant pas d’odeur et étant cachés par les hautes herbes, ils peuvent facilement passer inaperçus aux yeux des prédateurs. Ils ont pour consignes de ne pas bouger quoi qu’il arrive. Méthode efficace pour éviter les dangers potentiels. Mais face à une faucheuse, cela peut être fatal pour le petit animal sans défense qui se cache.

L’ASBL “Sauvons Bambi” a donc pour mission d’aider les agriculteurs à prévenir ce genre de situation. Les bénévoles de l’ASBL se déplacent gratuitement sur le terrain et à l’aide d’un drône équipé d’une caméra thermique (qui détecte la chaleur), ils scannent le terrain et arrivent à repérer les faons mais également les autres petits animaux qui se cachent dans les hautes herbes (lièvres, oiseaux, …)

C’est Olivier qui est venu au Domaine des ColibrYs. Cyril et Etienne étaient là pour l’accueillir et pour l’aider dans sa mission. Les rôles étaient bien répartis: Olivier repérait les faons à l’aide du drône et guidait Cyril et Etienne qui étaient chargés d’atrraper le faon, de l’enfermer dans une caisse pour éviter qu’il ne se sauve puis de mettre la caisse à l’abri en attendant la fin de la fauche.

Résultat de l’opération: 1 faon plus âgé qui s’est réfugié dans les bois et 3 petits faons mis en sécurité.

Dès que tout danger était écarté, les faons ont été remis en liberté et ont retrouvé leur maman qui rôdait dans les alentours et veillait sur eux de loin.

La presse en parle: Article paru dans L’Avenir Huy-Waremme le 18/06/2025

L’ASBL “Sauvons Bambi “ en quelques chiffres:

Pour en savoir plus sur l’ASBL “Sauvons Bambi: https://sauvonsbambi.be

7.661,50€ récoltés pour Le Sentinelle

Début février 2025, nous avons déposé un dossier de candidature auprès de la Fondation BePlanet avec notre projet “Le Sentinelle”. Mi-Mars, nous avons appris que notre dossier avait été retenu ainsi que 74 autres projets partout en Belgique.

Extrait du site de la Fondation BePlanet présentant l'opération "Le Bon Moment"

Le 31 mars, la campagne de crowdfunding “Le Bon Moment” regroupant tous les projets sélectionnés par BePlanet  était lancée. L’objectif était de récolter 4.000€ en 2 mois. Newsletter, post Facebook, SMS, flyers, affiches, articles de presse, reportage TV,… tous les canaux de communication ont été utilisés pour faire parler de notre projet. Grâce à toutes les personnes qui nous ont soutenus en faisant un don et/ou en partageant l’information autour d’eux, nous avons récolté 4.661.50€. Cerise sur le gâteau, la Fondation BePlanet a doublé ce montant avec un maximum de 3.000€. Ce qui nous fait un total de 7.661,50€ pour financer la création du Sentinelle. Ca, ce sont les chiffres de notre crowdfunding. “Le Bon Moment” avait aussi lancé un financment participatif pour soutenir l’ensemble des projets. Ils ont récolté….(roulements de tambour) 444.410,07€!!

Flyers annonçant une campagne de crowdfunding pour récolter 4.000 pour le projet Le Sentinelle

Pour fêter la clôture de la campagne “Le Bon Moment”, une grande soirée réunissant tous les projets participants ainsi que l’équipe de BePlanet a été organisée le 05 juin. Au programme: petite rétrospective sur le déroulement de la campagne, présentation de quelques projets, rencontres et échanges avec les autres participants et concert de SAULE, le parrain de l’opération.

Nous avons même reçu un souvenir de la part de BePlanet: une belle pancarte en bois avec le nom du Domaine. Nous étions quand même un peu fiers 😉

Pour en savoir plus sur le Sentinelle, c’est par ici

Vous pouvez également lire les articles de presse à ce sujet:

Un homme d'une soixantaine d'années tient une bière dans sa main droite et une pancarte en bois avec "Le Domaine de ColibrYs" gravé dessus

Avec le soutien de la Fondation BePlanet et « Le Bon Moment »

Logo de la Fondation BePlanet
Logo "Le Bon Moment"

Happy Bird – Les oiseaux s’exposent

Novembre 2024, le Domaine des ColibrYs a mis en place une campagne de parrainage pour financer la construction et l’installation de 100 nichoirs le long des haies du Domaine des ColibrYs.

En parallèle de cette campagne de parrainage, Géraldine a lancé un appel à projet auprès d’artistes, des académies et dans des lieux artistiques avec pour but d’inviter les artistes à créer un nichoir. Nichoir qui sera également parrainé (50% du montant revient à l’artiste et 50% revient au Domaine des ColibrYs).

Les nichoirs seront exposés lors de notre Journée Découverte du 13 avril et placés dans le verger pour pouvoir accueillir les oiseaux.

Une douzaine d’artistes ont répondu à l’appel. Argile, éléments naturels, peinture, tissus, cordes, papier mâché, objet de récupération, … autant d’éléments divers et variés pour construire des nichoirs originaux. Chaque nichoir dévoile un univers artistique bien particulier avec une réflexion autour de la biodiversité et des oiseaux.

Les nichoirs ainsi qu’une brève présentation des artistes ont été présentés via Facebook ainsi que sur le site internet des ColibrYs. La campagne de parrainage des nichoirs artistiques a débuté en février.

Avant d’amener les nichoirs au Domaine des ColibrYs, Géraldine a organisé une exposition de 2 jours intitulée “Happy Bird Land Art”. Le vernissage a eu lieu le 4 avril dans son atelier dans le centre de Huy. Nous avons pu y découvrir les nichoirs ainsi que d’autres œuvres (dessins, peintures, sculptures, …) autour de la thématique des oiseaux. Nous avons également eu l’occasion de rencontrer et de discuter avec certains artistes. 

Une soirée en toute simplicité et convivialité comme nous les aimons.

Quand l’art se met au service de la nature: qu’est ce que le “Land Art”?

Le Land Art est un mouvement artistique qui a vu le jour en octobre 1968 lors d’une exposition “Earth Works” à la Dwan Gallery à New York. 

L’objectif du “Land Art” était de briser les codes, de faire sortir l’art des Galeries et de le rendre accessible à tou/tes et pas seulement à une élite. Le “Land Art” invite à créer à partir des matériaux présents sur le lieux. La nature n’est plus seulement un modèle, elle devient également un outil créateur. Elle fait partie, à part entière, de l’œuvre artistique.

Les principales caractéristiques du “Land Art”:

Quelques artistes qui ont marqué le “Land Art”:

Le “Land Art”, n’est pas réservé aux artistes. Chacun/e peut laisser s’exprimer sa créativité en assemblant les éléments trouvés dans les bois, les champs, son jardin. C’est une activité qui plaît autant aux adultes qu’aux enfants. C’est aussi l’occasion d’observer, d’écouter et de nous connecter à notre environnement,  à tout ce qui nous entoure.

Si vous souhaitez découvrir le “Land Art”, nous vous invitons à aller vous balader sur le Sentier d’Art. Le Sentier d’Art se développe sur 7 communes (Assesse, Ohey, Gesves, Havelange, Ciney, Hamois, Somme-Leuze). 160 km pour découvrir 60 œuvres d’art. Pour en savoir plus: https://www.sentiersdart.be/

Des haies, encore des haies

En novembre 2023, nous avons planté et paillé 9.000 plants de haie (cf. articles “Mettre 9.000 plants de haie en terre, c’est fait! et “Nous paillons des haies”).

Nous aurions pu nous arrêter là. Mais non… Nous en voulons toujours plus quant il s’agit de redynamiser et de protéger la biodiversité sur le Domaine des ColibrYs. Grâce au GAL du Pays des Condruses, nous avons reçu 5.000 arbres supplémentaires.

Un nouveau chantier participatif a été organisé le 15 février 2025. C’est toute une bande de jeunes adultes qui viennent nous prêter main forte. Une petite équipe bien organisée et motivée malgré une météo froide et humide. 

A midi, il y a des pains-saucisse et de la soupe maison pour rassasier ce petit monde. Nous profitons du feu pour nous réchauffer avant de reprendre le travail. En fin de journée, les 5.000 nouveaux plants sont en terre. Nous clôturons le chantier autour d’un verre.

Mais ce n’est pas encore terminé. Comme pour la première haie, il est important de pailler pour protéger les plants et leur permettre de grandir en toute sérénité.

C’est reparti pour un nouveau chantier mais cette fois-ci sous le soleil et la chaleur printanière du mois d’avril.

Dominique est aux commandes du Bobcat pour remplir les remorques de BRF. Béatrice et Eddy conduisent les véhicules qui amènent le BRF près des haies. Le reste de l’équipe s’occupe d’étaler le BRF. Sans oublier Crac, le chien de Dominique, notre mascotte du jour.

Certains élèves de primaire de l’école Sainte-Famille sont venus en renfort. C’est l’occasion de leur apprendre pourquoi il est important pour la biodiversité et l’agriculture de planter des haies, pourquoi nous paillons et ce que c’est que du BRF. L’apprentissage par l’expérience et la pratique y a rien de mieux.

A quand le prochain chantier?

Pour que les oiseaux fassent leur nid

Début janvier 2025, pendant deux journées, une équipe de bénévoles à installer 100 nichoirs le long des 3 km de haies que nous avons plantés sur le terrain du Domaine des ColibrYs. 

Ces nichoirs ont été construits, le plus souvent avec des matériaux de récupération, par des membres des ColibrYs, par des élèves d’EcolibrYs et aussi par des Scouts de l’Unité de la Collégiale de Huy (4ème Val Mosan). Certains constructeurs ont même signé leur œuvre et/ou ont laissé un petit mot sympa à l’attention des futurs locataires.

En leur offrant le gîte (avec les nichoirs) et le couvert (avec les haies), nous espérons accueillir dès le printemps prochains plusieurs espèces d’oiseaux telles que la pie grièche, le bruant jaune, le moineau friquet, la sitelle torchepot, l’hirondelle, le geai, la mésange, …  ainsi que des rapaces (faucons, milans,…) et des chauves-souris.

Bientôt nous installerons des postes d’observation pour pouvoir admirer tout ce petit monde virevolter au-dessus du Domaine des ColibrYs.

430 espèces d’oiseaux en Europe

“La Belgique, tout comme ses voisines la France, la Suisse et d’autres pays d’Europe, est peuplée d’une faune d’oiseaux relativement riche comprenant environ 430 espèces en comptant les espèces “occasionnelles”. Comparée à l’avifaune de certains pays tropicaux, cette densité peut paraître médiocre; elle est cependant plus élevée que dans nombre d’autres régions dites tempérées.

En Europe centrale, cette richesse s’explique surtout par la variété des habitats. Les grandes plaines de chez nous, les régions atlantiques, les massifs montagneux et la région méditerranéenne sont des milieux où le climat et la végétation varient très fort. Les communautés d’oiseaux sont, en conséquence, très diversifiées, même si elles sont peu distantes les unes des autres.

D’autre part, l’Europe occidentale jouit de conditions hivernales plus favorables que le reste de l’Europe. C’est ainsi qu’elle sert de territoire d’hivernage à une partie de l’avifaune nichant dans le nord et l’est de l’Europe.

Et enfin, nos oiseaux indigènes varient, non seulement d’une région à l’autre, mais aussi dans la même localité et ce, en fonction des saisons, d’où leur remarquable diversité.

Et pour conclure ce paragraphe, j’insiste sur le fait que, au cours de sa longue histoire, notre avifaune, comme celle de toute l’Europe sans aucun doute, a subi l’influence des variations climatiques qui ont déterminé sa composition et sa répartition. J’insiste encore sur le fait que, à cette période où nous vivons, le réchauffement du climat a beaucoup d’influences sur la disparition de certaines espèces et sur l’apparition d’espèces nouvelles.”

(Extrait d’un texte rédigé par Géraldine Delfosse dans le cadre de la campagne de parrainage des nichoirs)

Pourquoi les oiseaux sont-ils importants pour la biodiversité?

Les oiseaux jouent un rôle important dans l’équilibre de nos écosystèmes et dans la préservation de la biodiversité. Ainsi, les oiseaux frugivores vont disséminer les graines et le pollen et contribuer à la régénération de la flore. Les insectivores, eux, vont aider à réguler la population d’insectes et aussi être des alliés pour les jardiniers en se nourrissant de larves qui peuvent faire des ravages dans les potagers.

D’autres oiseaux, comme le pic vert, créent des habitats pour d’autres espèces animales en creusant des trous dans les troncs d’arbres morts.

Au-delà des fonctions écologiques, il est tellement agréable de regarder un oiseau s’envoler et de l’écouter chanter.

Une initiation à la pierre sèche

Les 28 et 29 septembre, Le Gal Pays des Condruses organisait un week-end d’initiation à la pierre sèche au Domaine des ColibrYs.

Un petit groupe de 8 à 10 participant/es a répondu à l’invitation. Encadrés par Amandine Schauss et Matthieu Vanommeslaeghe (murailleur professionnel), nous avons construit un joli mur en pierre sèche près de notre nouvelle yourte.

Nous remercions le GAL Pays des Condruses pour cette initiative et pour sa confiance.

Merci aussi à Amandine Schauss, à Matthieu Vanommeslaeghe et à Dominique Gosuin pour l’organisation et l’animation du week-end.

Qu’est ce que la pierre sèche ?

Il s’agit d’un mode de construction où les pierres sont assemblées entre elles sans avoir recours à un liant (mortier, terre). La stabilité du mur repose sur le croisement des pierres et un bon calage.

En quoi la pierre sèche est-elle utile à la biodiversité ?

La pierre sèche est un magnifique endroit pour accueillir une flore et une faune variée. C’est un véritable écosystème.

Nous paillons des haies

En novembre 2023, nous avons réussi le challenge de planter 9000 plants de haie en un week-end. Cela ne s’arrête pas là. Maintenant, il faut en prendre soin de ces petites arbustes pour qu’ils puissent grandir et faire de belles haies.

Un nouveau chantier participatif est mis en place. Objectif: faire le paillage. Qu’est ce que le paillage de haie et à quoi cela sert?

Il est nécessaire de pailler une haie dans la première année de sa vie pour faciliter son développement en empêchant l’apparition de mauvaises herbes et en gardant un bon taux d’humidité dans le sol. Le paillage permet également (en fonction du type de paillis choisi) de fertiliser le sol et d’y apporter de l’azote, élément indispensable pour une bonne croissance des arbustes.

Il existe 3 types de paillis:

Notre choix s’est bien sûr porté sur le paillage organique. Nous avons choisi de la laine de mouton ainsi que du BRF (= Bois Raméal Fragmenté). Cyril s’est occupé de préparer tout le chantier en amont notamment en effectuant les commandes de paillis.

La livraison est arrivée jeudi: 10 tonnes de laine de mouton et 90m³ de BRF. Nous sommes prêts pour entamer ce chantier.

Tas de laine de mouton et deBRF

Vendredi, rendez-vous dès 9h. L’équipe des ColibrYs ainsi que les bénévoles et les élèves de l’école sont au taquet. L’organisation se met en place rapidement et nous avançons plus vite que prévu. En une matinée nous avons déjà fait un bon quart du travail. En fin de journée, nous avons paillé toutes les haies du terrain du bas (entre la rue Facqueval et la drève). Il reste la moitié du haut (entre la drève et Tige de Hestreux).

Samedi, nous fonctionnons en équipe réduite (les élèves ne sont plus là pour nous donner ue coup de main). Heureusement, le soleil est avec nous et nous donne l’énergie nécessaire pour se mettre au travail. Nous finissons de placer toute la laine de mouton le matin.

Après la pause de midi, nous attaquons le BRF. Nous étions persuadés que l’étalement du BRF serait plus simple et plus rapide que la laine de mouton. Au contraire, nous “perdons” du temps lors du chargement du BRF dans les remorques. Il nous faut un temps d’adaptation et de réflexion pour trouver notre mode de fonctionnement. Dès que nous avons trouvé, les remorques s’enchaînent et nous voilà partis pour tout le reste de la journée. 

Nous avions prévu trois jours de travail. Il nous en a fallu deux. Nous sommes ravis du travail qui a été fait. Il reste encore quelques mètres de haie à pailler (car nous sommes tombés à court de BRF et de laine de mouton). Mais le plus gros est fait. Nos plants de haie sont maintenant bien protégés et ils peuvent grandir en toute quiétude.

Nous remercions toutes les personnes qui sont venues nous prêter main forte durant ce week-end. Nous en avions bien besoin.

Dans un champs, trois hommes avec des houe-hâche

Mettre 9000 plants de haie en terre, c’est fait!

En partenariat avec Natagriwal, nous avons obtenu un subside de la Région Wallonne pour planter 3 km de haies sur 2 rangs soit 9000 plants. Les haies seront utiles pour la biodiversité et également pour délimiter les zones qui seront cultivées et celles qui resteront « sauvages ».

Nous décidons d’organiser 3 jours de chantiers participatifs fin novembre. La communication est lancée pour essayer de trouver un maximum de personnes pour venir nous donner un coup de main.

Nous voilà partis pour un long week-end de plantation…

J-2 : Guillaume avec l’aide d’Etienne et de Léo délimitent les zones et préparent la terre.

J-1 : Une petite équipe se mobilise pour continuer le travail préparatoire en marquant l’emplacement de chaque plant de haie. La terre se colore de petits points oranges. Une autre équipe s’occupe de réceptionner les plants et commence à les trier. Au total, il y a 17 variétés différentes que nous devons planter en alternance.

Jour J : C’est parti pour 3 jours de plantation. Il fait gris et humide mais la motivation est là. La journée commence par la taille des racines. Avoir de plus petites racines permet de mettre le plant en terre plus facilement et de favoriser leur reprise. On embarque une partie des plants dans les remorques et nous partons sur le terrain. Nous sommes rejoints par les élèves de la Saint-Famille. Le démarrage est un peu chaotique. Nous cherchons la bonne méthode pour travailler de manière efficace. Ça chipote. Chacun a sa vision et sa propre méthode de travail. Nous nous mettons finalement plus ou moins d’accord: chaque planteur est accompagné de 3 élèves. Chaque équipe est responsable de 3 variétés différentes. Nous travaillons en alternance. Nous réalisons rapidement que cette méthode n’est pas adéquate. Nous persévérons jusqu’à la pause de midi.

Les élèves de la Sainte-Famille rentrent à l’école et de notre côté, nous allons nous réchauffer à la maison des ColibrYs. Olivier et les élèves de l’EcolibrYs nous ont préparé deux bonnes soupes. Un régal ! Pendant la pause de midi, nous prenons le temps de nous organiser et de trouver une nouvelle manière de fonctionner. 

L’après-midi, c’est au tour des élèves d’EcolibrYs de venir nous donner un coup de main, accompagnés d’une autre classe de la Sainte-Famille. Pas de chance, à peine arrivés sur le terrain, nous nous retrouvons sous le vent froid et la grêle. Heureusement, cela ne dure pas longtemps et nous nous mettons rapidement au travail pour nous réchauffer.

La nouvelle méthode de travail est beaucoup plus efficace. Nous avançons rapidement. Nous terminons ce que nous avions prévu de faire ce jour-là et allons même un peu au-delà. Nous sommes ravis de cette première journée.

J+1: Deuxième journée de plantation. Une petite équipe de Sprimoglass (entreprise qui nous a parrainé lors du Gala du 5 octobre) vient nous donner un coup de main.

Après l’excellente avancée de la veille, nous sommes optimistes et nous espérons pouvoir mettre la fin des plants en terre ce jour-là. Nous terminons de couper les racines avant de partir sur le terrain. Il y a même quelques rayons de soleil pour nous accompagner durant cette journée. La rotation de l’équipe des bénévoles se fait de manière naturelle et fluide, sans que nous n’ayons rien programmé: quand une personne part, une autre arrive pour prendre la relève. C’est magique. Cela nous permet d’être assez nombreux, d’avoir du travail pour tout le monde sans nous marcher sur les pieds.

En fin de journée, nous avons presque terminé. Il reste deux tronçons dans le fond du terrain. Pendant qu’une partie de l’équipe commence à ranger les outils, un petit groupe de 4 se charge d’aller préparer les tronçons restants pour que nous soyons prêts pour planter le lendemain.

J+2: Dernier jour de plantation. Il ne reste que quelques plants à mettre en terre. Nous espérons avoir terminé pour midi. Le début de la journée est chaotique. Nous sommes arrivés au bout de certaines variétés. Nous devons revoir notre manière de fonctionner. Cela nous prend un peu de temps pour nous adapter. Une fois lancé, tout roule et nous terminons, comme prévu, vers 12h-13h. Nous profitons d’un bon repas de midi, d’une bonne bière et nous sommes fiers du travail accompli durant tout ce week-end!

Durant ces 3 jours, c’est une septantaine de bénévoles qui sont venus nous donner un coup de main. MERCI à eux pour leur aide, leur sourire et leur motivation à venir nous rejoindre malgré le temps gris, la pluie et le froid.

Savez-vous planter des haies ?

Le week-end du 25 et 26 mars, nous avons appris le maniement de la houe à hache et planté notre première haie le long de la rue Tige de Hestreux et de la rue Surroyseux.

Une petite équipe de 7 bénévoles le samedi et de 8 personnes le dimanche est venue nous aider à mettre en terre 600 plants de 6 essences différentes (noisetier, cornouiller, hêtre, charme, troène et érable) sur 140 mètres de long.

Et ce n’est qu’un début. Nous souhaitons planter d’autres haies tout autour du terrain. Deux objectifs : la biodiversité et préserver le voisinage des nuisances sonores.

Ce fut un vrai plaisir de travailler ensemble sur le terrain, au grand air. Vivement la plantation des prochaines haies !