Nous paillons des haies

En novembre 2023, nous avons réussi le challenge de planter 9000 plants de haie en un week-end. Cela ne s’arrête pas là. Maintenant, il faut en prendre soin de ces petites arbustes pour qu’ils puissent grandir et faire de belles haies.

Un nouveau chantier participatif est mis en place. Objectif: faire le paillage. Qu’est ce que le paillage de haie et à quoi cela sert?

Il est nécessaire de pailler une haie dans la première année de sa vie pour faciliter son développement en empêchant l’apparition de mauvaises herbes et en gardant un bon taux d’humidité dans le sol. Le paillage permet également (en fonction du type de paillis choisi) de fertiliser le sol et d’y apporter de l’azote, élément indispensable pour une bonne croissance des arbustes.

Il existe 3 types de paillis:

Notre choix s’est bien sûr porté sur le paillage organique. Nous avons choisi de la laine de mouton ainsi que du BRF (= Bois Raméal Fragmenté). Cyril s’est occupé de préparer tout le chantier en amont notamment en effectuant les commandes de paillis.

La livraison est arrivée jeudi: 10 tonnes de laine de mouton et 90m³ de BRF. Nous sommes prêts pour entamer ce chantier.

Tas de laine de mouton et deBRF

Vendredi, rendez-vous dès 9h. L’équipe des ColibrYs ainsi que les bénévoles et les élèves de l’école sont au taquet. L’organisation se met en place rapidement et nous avançons plus vite que prévu. En une matinée nous avons déjà fait un bon quart du travail. En fin de journée, nous avons paillé toutes les haies du terrain du bas (entre la rue Facqueval et la drève). Il reste la moitié du haut (entre la drève et Tige de Hestreux).

Samedi, nous fonctionnons en équipe réduite (les élèves ne sont plus là pour nous donner ue coup de main). Heureusement, le soleil est avec nous et nous donne l’énergie nécessaire pour se mettre au travail. Nous finissons de placer toute la laine de mouton le matin.

Après la pause de midi, nous attaquons le BRF. Nous étions persuadés que l’étalement du BRF serait plus simple et plus rapide que la laine de mouton. Au contraire, nous “perdons” du temps lors du chargement du BRF dans les remorques. Il nous faut un temps d’adaptation et de réflexion pour trouver notre mode de fonctionnement. Dès que nous avons trouvé, les remorques s’enchaînent et nous voilà partis pour tout le reste de la journée. 

Nous avions prévu trois jours de travail. Il nous en a fallu deux. Nous sommes ravis du travail qui a été fait. Il reste encore quelques mètres de haie à pailler (car nous sommes tombés à court de BRF et de laine de mouton). Mais le plus gros est fait. Nos plants de haie sont maintenant bien protégés et ils peuvent grandir en toute quiétude.

Nous remercions toutes les personnes qui sont venues nous prêter main forte durant ce week-end. Nous en avions bien besoin.