Nous avons des besoins alimentaires que nous devons satisfaire. Ils sont l’explication rationnelle donnée à nos logiques hyper industrielles de production de nourriture. Ce sont ces mêmes besoins qui justifient que petit à petit la terre soit retirée aux paysans pour être la propriété de gros investisseurs terriens. Ceux-ci prônent une agriculture à grande échelle qui mène à de nombreuses aberrations agronomiques, environnementales, et en matière de santé publique.

« Nous voulons produire de la nourriture de qualité à l’aide des principes de l’agroécologie. Nous désirons créer un agro écosystème performant et durable, respectueux des êtres vivants et de leur environnement. 

Cela passe notamment par une attention à la qualité et à la santé de nos sols et de toute la vie qui s’y développe. La couverture du sol, l’allongement et la diversification des rotations, la limitation du travail du sol, l’absence d’utilisation de produits chimiques de synthèse sont autant de leviers qui seront mis en place.

La diversification et les synergies entre activités permettront une meilleure résilience de la ferme grâce à l’intégration des cultures, de l’élevage et de l’agroforesterie dans le système.

Nous voulons donc créer une ferme qui soit positive pour le sol, les plantes, les animaux, le climat, les humains et la biodiversité tout en restant sensibles à la beauté de cette nature et faisant preuve d’humilité face à la complexité de l’agriculture et des pratiques expérimentales qui sont en cours de développement. »

 Extrait de la vision de Cyril, Source pour l’axe agroécologie.

Avec 30 hectares de terres cultivables gérées de manière bio-logique, nous avons le projet de produire une large variété de produits de consommation : grande diversité de légumes, fruits, céréales, œufs, viande ovine (ruminant, qui n’entre pas en concurrence alimentaire avec l’humain), fromage et bien d’autres !

Sur le Domaine des ColibrYs, celui qui mouille sa chemise au quotidien pour nourrir sainement et éthiquement ses semblables n’a pas à s’endetter. Le projet met, gracieusement et à long terme, la terre à la disposition des agriculteurs qui doivent, pour rester hôtes, respecter scrupuleusement un cahier des charges.

Une convention de partenariat lie d’une part l’agriculteur et d’autre part le projet, elle détermine les modalités de cet accord et donne, de part et d’autre, les garanties et la sécurité.

De plus, les agriculteurs sont réunis et organisés en coopérative en ce qui concerne les biens en commun, la gestion des rotations, les espaces communs dédiés à la vente, etc.

Nous avons eu plusieurs contacts avec la coopérative Terre en vue qui a une large expertise de ce type d’organisation en production bio et qui peut nous soutenir pour une mise en œuvre efficiente. Nous avons également eu plusieurs réunions de travail avec Biowallonie, structure d’accompagnement des agriculteurs biologiques et avec Crédal.

Chaque agriculteur est par ailleurs responsable individuellement de son champ d’activité sur les aspects législatifs, comptables, au niveau des assurances et des normes sanitaires par exemple.